Le PAMOSET a pour objectif d’Améliorer l’efficience et la sécurité des services de transport sur la section ivoirienne du corridor Abidjan – Ouagadougou, en vue de la facilitation du commerce et des échanges.
Le montant global du projet est de 45 Millions de dollar US soit 25,6Milliards de franc CFA, réparti comme suit :
Acquisition de deux (02) pèse-essieux mobiles ;
Acquisition de trois (03) véhicules ;
Actualisation du programme national de formation à la conduite automobile et le renforcement des capacités des acteurs ;
Informatisation des examens du permis de conduire et du suivi des Auto-écoles ;
Renforcement des capacités des Inspecteurs et des moniteurs ;
Elaboration d’une stratégie de formation et identification des sources de financement ;
Etude d’identification des acteurs, définition d’un programme de formation et exécution de la formation ;
Formation de 5 000 transporteurs et conducteurs.
Renouvellement du parc des camions poids lourds sur la section ivoirienne du corridor Abidjan – Ouagadougou ;
Appui à la mise en place du mécanisme de renouvellement et de mise à la casse des camions poids lourds ;
Assistance Technique en vue de la mise en œuvre de la solution d’interconnexion ;
Formation des équipes techniques sur les outils de mise en œuvre de l’interconnexion ;
Formation des utilisateurs externes et partenaires de la Douane ;
Définition d’un plan de Communication ;
Formation de l’OSER en analyse statistique et prévision ;
Formation des agents de l’OSER en diagnostic d’accidents et en expertise d’automobiles ;
Formation de 5 000 chauffeurs du corridor au secourisme et à la sécurité routière (3 500 chauffeurs et 1 500 gestionnaires) ;
Formation de 400 enseignants du corridor à l’éducation routière et appui à la sécurité routière ;
Appui à la modernisation de la collecte des données d'accident ;
Appui à la revue de la capacité de la gestion de la sécurité routière ;
Recrutement d'un consultant pour le suivi-évaluation de la sécurité le longde la section ivoirienne du corridor Abidjan – Ouagadougou ;
Sensibilisation sur le corridor Abidjan - Ouagadougou.
Coordination, audit et gestion du projet.
Populations urbaines vivant dans les villes d’influence du projet ;
Populations rurales vivant dans les zones d’impact du projet.
Les opérateurs économiques exerçant sur le corridor ;
Secteurs commercialisables de l'économie ivoirienne (Les femmes commerçantes opérant sur le corridor) ;
Les secteurs des biens échangeables de l'économie ivoirienne ;
Les services de transport disposés sur le corridor ;
Les producteurs agricoles des fruits/légumes.
Le comité de pilotage est présidé par le Ministère de tutelle, le Ministère des Transports. Le Ministre des Transports ou son représentant assure, pendant toute la durée du projet, la supervision globale du projet, veille à l'orientation stratégique et à la cohérence des activités avec la stratégie sectorielle et la coordination intersectorielle pour les sous-composantes relevant d’autres départements ministériels.
La réduction du coût moyen de transport pour un conteneur de 40 pieds d’Abidjan à Ouagadougou (de 3 500 à 3 150 dollars US) ;
La réduction de la durée moyenne de transit du port d’Abidjan à la frontière du Burkina Faso (de 96 à 60 heures) ;
Le nombre de bénéficiaires directs du projet (de 3 770 000 à 4 150 000 personnes dont 49,7% de femmes) ;
La réduction du nombre d’accidents et de tués de la route sur la portion ivoirienne du corridor Abidjan – Ouagadougou (de 110 à 55 tués par an) ;
La réduction d’émission des gaz à effet de serre dont particulièrement le CO2 par an, sur partie ivoirienne du corridor Abidjan –Ouagadougou grâce au renouvellement d’environ 300 camions (de 0 à 16 000 tonnes à l’horizon 2020).
L'objectif du projet est de fournir une connectivité routière rurale inclusive et résiliente au cl imat dans certaines régions mal desservies de la Côte d'Ivoire.
La Composante l financera l'amélioration des réseaux routiers par la réhabilitation et
l'entretien des routes rurales, la réhabilitation ou la construction d'ouvrages de
franchissement sur les routes rurales. Cela permettra de renforcer la résistance de ces
routes en toute saison et aussi d'accroître l'accès des populations rurales aux services
sociaux de base (écoles et centres santé) et aux opportunités de développement.
La Composante 2 a pour objectif, la facilitation du transport des produits agricoles et
les déplacements des populations villageoises, le renforcement de la cohésion sociale,
l'augmentation de la résilience au changement climatique et le soutien à la mobilité
rurale. Les investissements de cette composante devraient compléter ceux réalisés dans
la composante 1
La Composante 3 renforcera la capacité institutionnelle et stratégique du secteur.
Elle comprendra un soutien aux services techniques, aux travaux, aux biens et au
développement des ressources humaines. L'impact de cet appui au renforcement des
capacités institutionnelles du secteur routier devra être significatif et à
long terme pour assurer la durabilité des acquis.
La Composante 4 financera l'assistance technique à l'unité de coordination du
projet. Cela inclut les enquêtes et les études pour suivre et évaluer l'état d'avancement du
projet, afin qu'il soit une réussite.
La Composante 5 permettra une réaffectation rapide des fonds du projet en cas de
situation d'urgence .
•➔Environ 3,7 millions bénéficiaires directs dans les 11 régions
•➔ Populations rurales vivant à moins de SKm d'une route praticable donnant accès à une école ou un centre de santé;
•➔ Les ménages, les groupements de femmes et de jeunes, les transporteurs;
•➔ Populations vivant dans les villes ciblées;
•➔ Secteur Privé: possibilités pour les affaires et les entreprises locales.
• Réduction du temps de transport et de la variabilité du temps le long des tronçons routiers;
• Ouverture de pôles de croissance économique;
• Meilleur accês aux services de santé par la réduction du temps de trajet des personnes vivant
en ville pour rejoindre leur lieu d'affectation et d'un meilleur accès des ambulances
auxcentres de santé ruraux pour le transfert des patients vers les hôpitaux de niveau
supérieur;
• Les populations des zones sélectionnées bénéficieront d'un moindre isolement èconomique
• L'expansion des marchés régionaux et d'un meilleur accês aux marchés nationaux;
• L'amélioration de la connectivité profitera également aux entreprises et aux petits
producteurs des régions, qui bénéficieront d'un meilleur accès aux intrants de production,
Faciliter la libre circulation des personnes et des biens le long du corridor côtier Abidjan – Lagos à travers la réduction des barrières physiques et non physiques.
Le cout global du projet est de 148 millions de dollars US soit 74 milliards de francs CFA.
L’arrangement financier se présente comme suit :
L’objectif de cette composante est d’améliorer la fluidité de la circulation des personnes et des biens des quais du port d’Abidjan au poste frontalier de Noé.
De manière spécifique la composante A se propose d’améliorer l’efficacité des procédures des intervenants de la chaîne logistique allant du port d’Abidjan au poste frontalier de Noé.
Faciliter les échanges de données sur le flux de marchandises à l’exportation et en transit entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Faciliter les échanges de données sur le flux de marchandises à l’exportation et en transit entre la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Renforcer les capacités des acteurs de la chaine logistique portuaire à travers un appui à la mise en place d’un dispositif de formation continue au sein de la Communauté Portuaire d’Abidjan.
Améliorer l’efficacité de la chaîne logistique reliant le port d’Abidjan aux autres ports du corridor Abidjan – Lagos. Cette sous composante A5 se décline en études, en assistances techniques, en activités de sensibilisation destinées aux acteurs du transport y compris les forces en charge du contrôle.
L’objet principal de la composante B est l’amélioration l’infrastructure routière. Les activités de la composante sont :
La Réalisation d’études de conception technique et d’ingénierie détaillées en vue des travaux d’amélioration et de réhabilitation des routes à entreprendre par le projet ;
L’amélioration d’environ 130.3 km de route du tronçon Moosou - Nzikro – Aboisso-Noé dans le corridor, y compris l’élargissement de pont Noé et la supervision des travaux correspondants ;
Aménagement de la voirie de Cocody
La Construction de deux aires de repos à Noé et à Aboisso ;
La réhabilitation du terminal de fret de Vridi et d’environ 8.9 Km de route d’accès
L’Étude sur la gestion du trafic sur les voies d’accès menant au Port d’Abidjan ;
L’Application des mesures visant à atténuer l’impact socio-environnemental induit par les travaux publics.
C’est la composante régionale du projet. Elle est mise en œuvre par l’Organisation du Corridor Abidjan Lagos (OCAL) pour un coût estimé à 6 millions de dollars US).
Cette composante englobe les sous composantes suivantes :
(a) Création et exécution de programmes d’activités visant à réduire l’impact du VIH/SIDA et à prévenir la propagation de l’infection par le VIH au sein des communautés établies et/ou travaillant le long du tronçon du corridor situé à l’intérieur des territoires des bénéficiaires,
(b) Collecte et traitement des données nécessaires pour mesurer et suivre la performance dans les domaines du commerce, du transport et de la lutte contre le VIH/SIDA le long du corridor ; et ii) large diffusion de ces données dans les territoires des bénéficiaires et au-delà.
Cette composante vise à assurer la mise en œuvre et le suivi les activités de gestion quotidienne du projet. La coordination de ces activités est mise en œuvre à travers.
La coordination de ces activités est mise en œuvre à travers :
La Fourniture d’appui technique et logistique nécessaires à la gestion durable des activités ;
La Coordination des activités d’exécution ;
Le Suivi et évaluation de l’avancement du Projet.
Opérateurs de transport ;
Industrie marchande de l’économie ;
Consommateurs et producteurs au sein de la CEDEAO et hors de la sous-région.
Le comité de pilotage est présidé par le Ministère de tutelle, le Ministère des Infrastructures Economiques. Le Comité de pilotage est un cadre de concertation de coordination de la supervision du projet. Il veille à la conduite à bonne fin du projet.
Le comité de pilotage du projet comprend:
Ministère des Infrastructures Economiques ;
Ministère de l’Economie et des Finances ;
Ministère des transports ;
Ministère de la Défense ;
Ministère de la Sécurité Intérieure ;
Ministère de l’Intégration Africaine ;
Ministère de la Santé et de la lutte contre le VIH-SIDA ;
Ministère chargé de l’environnement ;
Le comité de pilotage s’appuie sur un comité technique dont les membres sont :
Le Directeur Général des douanes ou son représentant ;
Le Secrétaire permanent du Comité National de Facilitation ou son représentant ;
Le Directeur Général de l’Agence de Gestion des Routes ou son représentant ;
Le point focal VIH-SIDA de l’organisation du Corridor Abidjan Lagos ;
Le Coordonnateur national du projet ;
Le comité technique assure le suivi technique de la mise en œuvre du projet et instruits les dossiers soumis à la validation du comité de pilotage ;
La réduction du temps de séjour des marchandises/conteneurs aux ports ;
Un Guichet unique informatisé mis en place et opérationnel ;
La réduction du nombre de barrages routiers au 100 km ;
La réduction du temps de passage aux frontières des camions chargés de marchandises
Le pourcentage de route en bon état et en état acceptable;
Le nombre de kilomètre de routes réhabilitées ;
Le nombre de bénéficiaires directs du projet (% femmes).