L’Objectif de Développement du Projet (ODP) est de soutenir la compétitivité de l’agglomération du grand Abidjan grâce à une planification urbaine plus intelligente, à un système de transport et de logistique plus efficace et durable et à un environnement commerciale propice..
La répartition des Investissements du PACOGA se présente comme suit :
Les objectifs principaux de cette composante sont de fournir des instruments d’urbanisme opérationnels et efficaces nécessaires aux Gouvernements nationaux et municipaux pour un développement inclusif et durable du Grand Abidjan, promouvoir l’accès aux infrastructures urbaines de base et aux services de la population, renforcer les capacités des acteurs locaux pour une meilleure gouvernance urbaine. De façon spécifique, trois sous composantes sont proposées pour répondre à ces objectifs:
Cette sous composante entend rendre opérationnel le Schéma Directeur d’urbanisme du Grand Abidjan à travers l’élaboration des plans d’urbanisme de détail et le plan d’aménagement de la ceinture verte pour compléter le SDUGA et réalisera une partie des investissements prioritaires sur certains de ces PUD. Des documents de planification et de regulation clés seront également mis en œuvre, dont un plan de circulation à l’échelle de l’agglomération
Des services urbains prioritaires seront appuyés par cette composante. En ce qui concerne le transport urbain, une étude détaillée du projet de transport de masse (BRT) sera réalisée, le transport lagunaire sera densifié et réorganisé, et des investissements seront faits pour promouvoir la mobilité douce et la desserte du << dernier kilomètre >> à travers les études et la réalisation de 50 km de trottoirs et de pistes cyclables. De plus, des investissements ciblés seront réalisés dans le domaine de l’aménagement paysager, de l'adressage des rues.
Les instruments de gouvernance urbaine seront renforcés à travers la création d’une Autorité Organisatrice des Transports et d'une structure de coordination et de gestion de l’implémentation du SDUGA. Les structures en charge de la réalisation des investissements du SDUGA seront également appuyées. Un appui institutionnel sera apporté aux services de l’Etat, du district et des municipalités qui sont charge de la gestion quotidienne du SDUGA
Trois grands investissements seront réalisés dans ce domaine destinés à améliorer le flux de trafic à l'intérieur et autour d'abidjan.
Le projet financera cet axe clé du SDUGA devant permettre le désengorgement de la ville, notamment d’axes clés comme la route d’Alepe ou l’autoroute du Nord et accélérer le développement industriel du Nord-Ouest de la ville, conformément au schéma directeur. Ce contournement est une infrastructure vitale qui améliorera significativement la mobilité dans le Grand Abidjan et en facilitera les déplacements d’une banlieue à une autre qui réduiront la congestion dans le centre d'Abidjan. En particulier, cette déviation permettra le développement : de zones résidentielles dans les environs de Songon afin de répondre aux futurs besoins de logement de la population travaillant dans la zone industrielle PK24-26 ; et (ii) l'extension du port d'Abidjan à l'ouest.
Il s'agira ici du bitumage des voies en terre clés, en complémentarité avec les investissements ayant été réalisés par la Banque dans le cadre du projet du PFCTCAL ou le projet du MCC en cours de réalisation. Cette activité améliorera l'accessibilité à l'infrastructure et aux installations de base du port et réduira la congestion, les accidents et les coûts d'exploitation des camions.
La réhabilitation de l'intersection d‘Akwaba représente le troisième investissement et est considéré nécessaire compte tenu de l'importance du trafic transitant par ce noeud principal du réseau d'Abidjan. De plus, cette intersection est un point de transit nécessaire pour tout le trafic vers l'aéroport Félix Houphouët Boigny (situé à 3,5 km de l'intersection), la zone de Bassam et de Port Bouet actuellement en développement, la zone industrielle de Vridi et le port d'Abidjan. Particulièrement dans le but de désengorger le boulevard Valéry Giscard d'Estaing (VGE), où les usagers et riverains souffrent de problèmes majeurs d'accessibilité, de retards, de pollution atmosphérique et sonore, d'accidents, il est nécessaire de moderniser ce goulot d'étranglement.
Cette composante adressera les inefficacités dans les opérations portuaires et dans les chaînes de valeur du secteur logistique qui entravent la compétitivité de la ville d'Abidjan. Les activités seront spécifiquement axées sur la réduction de la congestion du trafic dans le port, la professionnalisation de la chaîne de valeur logistique et la création d'une condition pour la participation accrue du secteur privé à la plate-forme logistique / port sec à construire.
Cette composante soutiendra le développement d'une plateforme logistique (y compris le cadre institutionnel et réglementaire régissant le fonctionnement de celle-ci) et de parcs de stationnement de long et court séjour pour organiser le mouvement des véhicules, pour aider principalement à résoudre le problème de la congestion urbaine et de la mauvaise gestion du trafic de camions à l'intérieur et autour du Port. Le trafic de camions dans la zone portuaire exerce une pression significative sur la capacité du réseau routier et limite la capacité et la fluidité des échanges dans cette zone clé de la ville. La plate-forme logistique aura des retombées positives liées au fret, mais également au-delà.
Elle permettra ainsi de supprimer les mouvements de marchandises dans le centre urbain pour réduire le trafic et améliorer ainsi la mobilité urbaine pour les citadins et par ricochet d’améliorer la sécurité routière.
Le Port utilise actuellement un système de gestion de la communauté portuaire (PMIS) et un système ERP conçus pour gérer les opérations portuaires quotidiennes, y compris les services aux navires, les transits, la facturation des services portuaires.
Cette activité appuiera le développement d'un système efficace de gestion du trafic de véhicules de marchandises au sein du Port, de la métropole d’Abidjan et avec les parcs de stationnement en périphérie de la métropole. Elle comprendra la conception et la mise en oeuvre d'un système de gestion de trafic fret qui aidera à réduire le besoin et la durée de stationnement des camions à l’intérieur et autour du Port..
Cette sous-composante soutiendra la compétitivité du secteur de la logistique à travers des renforcements de capacités et formations professionnelles dans le domaine des services logistiques, ainsi que des activités de facilitation du commerce complétant d'autres programmes de la Banque mondiale et d'autres bailleurs.
Les entreprises industrielles à travers une offre foncière attrayante.
Le secteur privé à travers un environnement des affaires propices.
Les populations et les commerçants qui bénéficieront d’une offre de transport abordable et facile d’accès.
Le comité de pilotage est présidé par le Ministère de tutelle, le Ministère des Infrastructures Economiques ou son Représentant. Le Comité sera composé des ministères de l’économie et des finances, du Secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du Portefeuille de l’Etat, du ministère des transports, du ministère de la construction, du logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, le ministère de la formation professionnelle en charge des PME.
Le Comité de pilotage assure, pendant toute la durée du projet, la supervision globale du projet, veille à l'orientation stratégique et à la cohérence des activités avec la stratégie sectorielle et la coordination intersectorielle pour les sous-composantes relevant d’autres départements ministériels. Le comité valide également les plans de travail budgétisés annuels.
La réduction du coût moyen de transport pour un conteneur de 40 pieds d’Abidjan à Ouagadougou (de 3 500 à 3 150 dollars US) ;
La réduction de la durée moyenne de transit du port d’Abidjan à la frontière du Burkina Faso (de 96 à 60 heures) ;
La réduction du nombre d’accidents et de tués de la route sur la portion ivoirienne du corridor Abidjan – Ouagadougou (de 110 à 55 tués par an) ;
Le nombre de bénéficiaires directs du projet (de 3 770 000 à 4 150 000 personnes dont 49,7% de femmes).